Preparation Manual
Section 4: Sample Interpretive Listening and Cultural Knowledge Questions Languages Other Than English (LOTE) French (610)
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This section presents some sample exam questions for you to review as part of your preparation for the exam. To demonstrate how each competency may be assessed, sample questions are accompanied by the competency that they measure. While studying, you may wish to read the competency before and after you consider each sample question. Please note that the competency statements do not appear on the actual exam.
For each sample exam question, there is a correct answer and a rationale for each answer option. The sample questions are included to illustrate the formats and types of questions you will see on the exam; however, your performance on the sample questions should not be viewed as a predictor of your performance on the actual exam.
Directions for the Interpretive Listening and Cultural Knowledge Questions
This section is designed to measure how well you understand spoken language in the target language and the cultures of target-language-speaking cultures.
For this section of the exam, you will listen to several selections in the target language and then respond to selected-response questions related to selections. The last two questions may test your knowledge of culture and linguistics. Each selection will be played twice. You will hear the selection once and then you will have time to preview the six questions before you listen to the selection a second time. You may take notes in the erasable notebooklet provided; however, only the answers selected on-screen will be scored.
The audio for each selection will begin automatically and you will not be able to pause, stop, or replay it. Therefore, listen carefully.
For each selection, you will hear the audio and then automatically advance to the next screen. You will then have 60 seconds to preview the six questions associated with the selection. When the preview time is complete, the exam will advance and the audio selection will be played a second time. You will be prompted when it is time to answer the questions. You will then see the six questions presented one at a time.
For each question, choose the response that is best, relative to the selection. You will have 20 seconds to select your answer choice before the exam advances to the next question. The clock in the upper right corner of the screen will indicate how much time is remaining to answer the question. You will not be able to go back and review your answers to questions in this section of the exam, so be sure to select your answers carefully.
The entire listening section lasts approximately 50 minutes.
Listening Set 1
SCRIPT TEXT – Materials in brackets is only heard.
[Dans l’émission suivante, diffusée sur Radio Télévision Suisse, l’animateur Simon Matthey-Doret parle avec Marc-André Renold, avocat et professeur en droit de l’art, à propos de la numérisation de l’art.
MA : Qui s’intéresse ce matin à la question des musées à l’ère du digital, du Tate Museum de Londres au Musée de l’Élysée à Lausanne, l’interrogation est la même : comment penser le musée à l’heure du tout numérique ? Qu’il s’agisse de la numérisation des œuvres ou de l’entrée des smartphones dans l’espace muséal, Jessica Richard, les enjeux sont multiples. Marc-André Renold, bonjour.
MB : Bonjour.
MA : Vous êtes à Genève, on vous en remercie. Vous êtes avocat et professeur en droit de l’art à l’Université de de Genève. Quel est selon vous le principal obstacle auquel sont confrontés les musées ?
MB : Eh bien, je dirais que c’est surtout la question, bien sûr, du droit d’auteur, hein, de savoir si on peut librement, euh, reproduire sur Internet, euh, des œuvres qui sont peut-être protégées, euh, par le droit d’auteur, donc le droit qui protège le créateur lui-même de l’œuvre et de savoir si, euh, son ses droits à la fois patrimoniaux et moraux ne sont pas peut-être, ou il y a un risque pas d’être atteint par cette très grande diffusion.
MA : À côté des musées qui partagent leurs collections, Marc-André Renold, il y a un autre acteur de taille depuis quelques années, bien évidemment c’est Google. Est-ce que ça c’est une, c’est une opportunité ou une menace pour les institutions ?
MB : Ah non, je crois que c’est, je crois que c’est un opportun– opportunité. Euh, leur...
MA : Mais qui pose plein de questions juridiques justement...
MB : Ça pose plein de questions et notamment une une toute nouvelle qu’on qu’on a eu l’occasion d’un peu exploiter dans un colloque récemment, euh, à Genève. Euh, c’était l’idée, euh, c’est l’idée de savoir si l’œuvre ou, enfin, ce que fait Google est-ce que ça n’est pas éventuellement quelque chose qui est protégeable lui-même en tant qu’œuvre. Je veux dire, dès l’instant que vous faites une numérisation ou quelque chose de tellement parfait où on découvre des nouvelles choses...
MA : C’est une autre œuvre...
MB : Est-ce que, la question qu’on se pose souvent : est-ce que c’est une nouvelle œuvre ?
MA : Il y a, il y a l’autre visage du numérique. Ce sont tout simplement les visiteurs du musée qui, eux, ont leurs petites prothèses numériques dans la main gauche ou la main droite, euh, qui s’appelle un smartphone et qui prennent des clichés même si parfois ils n’en ont pas le droit. Est-ce que ces images-là posent un problème de droit justement ?
MB : En fait, beaucoup moins qu’on ne le croit. Les cell fourrés aux musées est tou– est possible, notamment parce que vous avez un grand principe, en tout cas en Suisse, mais donc plusieurs lois, s’appellent la liberté de panorama : je peux photographier, je peux reproduire librement tout ce qui se trouve dans un lieu public. On ne peut pas m’interdire de prendre une photo de la Mona Lisa ou, j’sais pas, de de toutes les œuvres qui sont dans le domaine public. Non, on peut pas.
MA : D’accord, euh...
MB : Mais évidemment pour d’autres raisons, ils peuvent. Par exemple, ils peuvent dire, « Ça risque d’endommager l’œuvre si on fait trop de flash. », et cetera. Ça, il y a d’autres raisons mais c’est pas des raisons tirées du droit d’auteur.]
RTS Radio Télévision Suisse
Competency 005—The LOTE teacher demonstrates the ability to understand the literal content of oral communications in the target language.
1. Quel est l'objectif principal de l'interview ?
- Montrer la façon dont l'art est accessible à travers le monde grâce au numérique
- Proposer des modifications au concept du domaine public au sens juridique
- Avertir les musées contre la diffusion digitale d'œuvres protégées
- Discuter des questions juridiques sur la reproduction des œuvres d'art
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- Option D is correct because the interview is mainly concerned with the legal issues raised when works of art are digitalized and widely reproduced. Option A is incorrect because the increasing accessibility of works of art due to digitalization is only implicitly present in the interview, which focuses on legal issues. Option B is incorrect because the interview does not suggest any changes to the definition of public domain in the legal sense. Option C is incorrect because the interview's purpose is not to warn museums against the distribution of digitalized works of art.
2. Selon l'interview, qui est protégé avant tout par le droit d'auteur dans la sphère digitale ?
- Le conservateur du musée exposant l'œuvre
- Le créateur original de l'œuvre
- Le créateur de la version digitale la plus récente de l'œuvre
- L'inventeur du logiciel produisant la version digitale de l'œuvre
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- Option B is correct because Marc-André Renold clearly states that it is the creator of a work whose rights are protected by copyright, and that these rights must not be infringed upon when a work is reproduced. Option A is incorrect because the interview does not make any mention of the curator of the museum housing the work. Option C is incorrect because the interview does not attribute the ultimate rights for copyrighted works to creators of digital versions of works of art. Option D is incorrect because the interview does not attribute the ultimate rights for copyrighted works to the inventor of art digitalization software.
3. Quel aspect de la numérisation des œuvres d'art par Google est soulevé par Marc-André Renold ?
- Les œuvres d'art en ligne ont une autre valeur monétaire que les œuvres originales.
- Google doit obtenir les droits de reproduction pour les œuvres d'art originales.
- Google doit faire plus d'efforts pour collaborer avec les institutions culturelles.
- Une nouvelle œuvre d'art peut être créée par la numérisation d'une œuvre originale.
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- Option D is correct because Marc-André Renold discusses the question of whether or not the digitalization of an original work of art results in the creation of a new, distinct work of art worthy of its own legal protection. Option A is incorrect because Marc-André Renold does not discuss any differences in monetary value between original and digitalized works of art. Option B is incorrect because Marc-André Renold does not say that Google is obligated to obtain permission from copyright holders in order to reproduce original works of art. Option C is incorrect because Marc-André Renold does not suggest that Google needs to take the initiative to work more closely with cultural establishments.
4. Dans le contexte de l'interview, à quel droit l'expression liberté de panorama se réfère-t-elle ?
- Au droit de photographier les œuvres d'art dans un lieu public
- Au droit de prendre des photos plus larges que la taille habituelle des œuvres d'art
- Au droit de publier gratuitement les photos d'œuvres d'art représentant la nature
- Au droit de faire un nombre illimité de reproductions d'œuvres d'art
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- Option A is correct because the "liberté de panorama" is defined in the interview as the right to photograph or reproduce anything that is in the public sphere ( « je peux photographier, je peux reproduire librement tout ce qui se trouve dans un lieu public » ). Option B is incorrect because the "liberté de panorama," as defined in the interview, does not involve taking unusually large photographs of works of art. Option C is incorrect because the "liberté de panorama," as defined in the interview, does not involve the right to publish photos of works of art representing nature free of charge. Option D is incorrect because the "liberté de panorama," as defined in the interview, does not include the right to produce an unlimited number of reproductions of works of art.
Competency 004—The LOTE teacher understands the connections between language and culture, including the interactions among cultural products, practices and perspectives within the target language cultures.
5. Selon vos connaissances culturelles, quel musée parisien est connu pour sa magnifique collection d'œuvres impressionnistes ?
- Le Musée de Cluny
- Le Musée d'Orsay
- Le Musée du Louvre
- Le Musée Grévin
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- Option B is correct because the Musée d'Orsay is most well-known for its extensive collection of works of art from the Impressionist period. Option A is incorrect because the Musée de Cluny is not known for housing a collection of Impressionist works of art; it houses tapestries and art objects from the Middle Ages. Option C is incorrect because the Musée du Louvre is not known for housing a collection of Impressionist works of art; the world's most visited museum has eight curatorial departments. Option D is incorrect because the Musée Grévin is not known for housing a collection of Impressionist works of art; it is a famous wax museum.
Competency 005—The LOTE teacher demonstrates the ability to understand the literal content of oral communications in the target language.
6. À la fin de l'interview, quel synonyme pourrait-on substituer au verbe endommager ?
- blanchir
- effacer
- abîmer
- transformer
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- Option C is correct because "abîmer," like "endommager," means "to harm." Options A, B and D are incorrect because "blanchir," meaning to "whiten"; "effacer," meaning "to erase"; and "transformer," meaning "to transform" do not have the same meaning as "endommager."